Ma vie de romancière – 22 – Donnez moi une corde que je me pende

On voit beaucoup de choses à propos du piratage de nos livres.

Ma préférée : « oui, mais au moins tu es lue ».

Rien n’est moins sûr !
Qui utilise TOUS les échantillons gratuits qu’il trouve dans les magazines ? Qui utilise TOUS les bons gratuits qu’on gagne par ici ou par-là ? 
Vous peut-être, pas moi.
 
La justification du vol qualifié de notre travail est pour moi inadmissible, quelle qu’elle soit.
 
Et si je vous demandais, là maintenant de m’offrir vos heures de travail de plusieurs mois, que je vous prenne votre salaire, ou la misère que vous gagnez ?
 
Vous diriez sans doute : Oui, tout de suite, je te donne ça sans problème ! 
 

Le piratage est illégal, lire des livres piratés est tout aussi criminel. 

N’oubliez pas qu’un auteur gagne des clopinettes sur un bouquin : 15% du prix HT pour les plus chanceux (sans compter tout ce qui est déduit par la suite ou ce qu’on retiendra par exemple sur ses droits pour jeter ses livres papier à la poubelle…. autre débat…).
 
Vous demander à vous lecteurs de ne pas lire des livres gratuits sur les plateformes illégales, je sais que c’est impossible. Tant qu’on peut avoir un bouquin gratuit, on s’en fout de l’honnêteté et, désolée mais c’est une réalité, vous le faites tous quelques soient vos raisons.
Je l’ai aussi fait à une très lointaine époque, même si j’ai toujours préféré les livres des bibliothèques.
Je me l’interdis strictement maintenant que je connais l’envers du décor, et peu m’importe la célébrité de l’auteur, les millions qu’il se fait et la pub que je lui fais en téléchargeant son bouquin sur un site illégal (ben oui, plus il y a de téléchargement, plus il est en bonne place = pub déguisée :D)
 
Heureusement, même si ce phénomène dégoute de très bons auteurs, il y aura toujours une flopée de nouveaux esclaves* à publier leurs ouvrages et vous pourrez tranquillement continuer à télécharger des livres piratés.
 

Alors, soyons joyeux et TUONS NOS AUTEURS !

 
*Personne qui travaille sans être payée
 

Ma vie de romancière : Un de parti, deux de retrouvés !

3 commentaires sur “Ma vie de romancière – 22 – Donnez moi une corde que je me pende

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  1. J’affirme ne jamais avoir téléchargé un seul roman illégalement, votre honneur. Même avant d’être auteur, j’avoue que cette idée ne m’est jamais venue à l’esprit puisque je suis une grande amoureuse du papier. A ce sujet, je n’achète plus que les romans de mes amis auteurs et les grands, comme on dit, j’achète en deuxième main ou dans des brocantes. Pour ceux qui téléchargent, discours inutile. Souvent, ils pensent que nous gagnons notre vie sur la vente de nos romans, et puis même, ils trouveront qu’ils ont moins d’argent que nous et que c’est stupide d’acheter s’ils peuvent l’avoir gratuit.

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