Ma vie de romancière – 1 – SuperAuteur

Je profite de mon jour « Je vous parle de moi » pour commencer une chronique sur ma vie de romancière. Quitte à faire, autant vous saouler avec mes misères, je me sentirais moins seule.

Idée du jour : La complexité d’une vie de romancière.

Je suis en profonde admiration devant les auteurs, autrices (tiens mon correcteur orthographique clignote ?), écrivains, écrivaines, romanciers, romancières, sur-hommes et sur-femmes, héros et héroïnes de l’écriture qui non seulement écrivent, mais en plus :

• Lisent les oeuvres des autres, les journaux, les articles internet… et sont capables de les critiquer, analyser, décortiquer voire mettre un avis pertinent sur les sites marchands,
• Naviguent sur le Net des heures durant, répondant du tac-au-tac aux milliards de notifications qu’ils reçoivent d’un clic ou d’une longue tirade proche de la perfection,
• Assurent la promotion de leur dernier ouvrage (désolé, mais « bébé » moi, je ne m’y fais pas 🙂 ) sur les réseaux sociaux, les plateformes en tout genre, les salons du livre de machin-truc-chouette et chez leur coiffeur (le plus important parce qu’il touche aux oreilles du public 😉 )
• Gèrent un blog avec une pertinence, un humour ou une distinction que je jalouse au point que je pense vous plagier régulièrement pour n’avoir pas à me creuser la tête pour faire vivre cet espace virtuel.
• Vivent la vie d’à-côté à la mode super-héros et super-héroïne, à la vitesse de la lumière sans même qu’une mèche de leur super coiffure à la mode et dans le vent bronche d’un poil (vous imaginez bien que moi, je ressemble plus à un chat hirsute tombé dans une cuvette de toilettes 🙂 )
• Cumulent les casquettes de la vie professionnelle, de la vie courante (course, démontage du robinet d’eau qui fuit, ramassage des patates, envoie en maison de correction (pardon, école) de leur progéniture appelée à un grand avenir), leurs loisirs en tout genre (vélo, natation, équitation, running, canoë kayak, rafting et j’en passe (je me contente de l’ouverture du pot de confiture, exercice de musculation à haut risque), et de leur vie cachée (si, si, nous avons tous une vie cachée, une   chose inavouable comme collectionner les blagues carambars ;), se promener tout nu dans les bois à la nuit tombée ou contredire l’inspecteur des impôts uniquement pour le plaisir de l’énerver ),
• Gardent le sourire lorsqu’un avis défavorable est émis sur leur dernier livre (perso, je jette des sorts, alors ne vous étonnez pas d’être couverts de pustules ou qu’une invasion de crapauds squattent votre baignoire),
• Entretiennent des relations courtoises avec leur entourage, les amis réels, les amis virtuels et surtout leurs ennemis jurés,
• Réalisent en 24 heures ce que personnellement je réalise en trois ans et six semaines !

Et tout ça, en trouvant le temps d’aller faire pipi ?

J’avoue, j’en reste sur le popotin !

Ma vie de romancière – 2 : Les clichés